Il aura fallut trouver une petite place pour garer la géomobile initialement à Villenave mais au bout du compte ce sera Asté. Il tombe quelques gouttes au départ de cette boucle qui doit me permettre de rejoindre l'antenne de téléphonie sur le Bergons puis tenter de passer vers le ruisseau Arriou Maou. Entre les deux la carte ne finalise pas le sentier, il faut d'ailleurs quitter le PR. J'ai bien un trou de quelques centaines de mètres ! Autant en avoir le cœur net... Les 300 premiers mètres du PR sentent encore l'hiver, pas de tonte égal tout ce qui est sous les genoux est trempé direct. La montée de 300m de D+ s'effectue selon un rythme régulier. Il pleutouille mais cela n'est pas non plus la catastrophe. Sur le haut d'ailleurs le nuage se disperse et laisse maintenant plus de visibilité sur certains tronçons offrant ainsi quelques beaux balcons sur Luz et les environs. Je passe l'antenne et décide de vérifier cette absence de sentier sur la carte. Il est vrai que le sentier se fait moins présent mais on distingue que le replat reste praticable. Quelques arbres et de nombreuses zones d'orties font barrage mais rien d'insurmontable. Il ne faudrait pas qu'une partie du repas soit soudainement absente car la pente à droite n'est pas négociable. Au final j'arrive sans difficultés avec les jambes qui grattent à rejoindre l'autre portion de sentier cartographié. Je traverse donc le Pouet-Plagnet et arrive au ruisseau Arriou Maou. J'entends son chant le long de la pente et décide d'aller le voir. Même si à cet endroit elle n'en porte pas le nom je trouve que cela fait une belle cascade. Le retour s'opère sous un soleil qui pointe son nez sur un sentier très agréable mais où les arbres qui sont tombés offrent de sacrés pièges en travers du sentier.
Article publié en juillet 2025
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