Présentation du projet :

Alors "Grolles aux pieds, sac sur le dos et en avant compagnons..."

dimanche 24 août 2014

45 Chaingy, La pierre Bleue 10,6km

80ième randonnée (n'oubliez pas vous pouvez agrandir les photos en cliquant dessus) :


Retour dans le Loiret pour cette randonnée. Ce matin une géocache attire mon attention liée à la "Pierre Bleue" du coté d'Ingré posée par "AirV". Pourquoi ? Parce que le descriptif cite la randonnée que j'avais publié à l'époque en juillet 2011 sur randogps.com. Je n'ai très envie de refaire la randonnée mais je me mets en tête de trouver un nouvel itinéraire... En plus celui-çi me permettra de déloger trois géocaches dont une toute récente de LolojIl s'agit d'une pierre en granite bleu qui permettait d'indiquer aux chevaliers les principales directions. Naturellement le bleu actuel est surtout du à la mise en peinture de cette pierre.

La pierre bleue
C'est gras ?

Le départ de la randonnée se fera depuis l'église de Chaingy où un parking est disponible juste à coté du monument aux morts. Un petit marché se monte sur la place et la boulangerie est prise d'assaut. Pour ne pas remonter le long des routes je vais prendre des sentes bien calmes à cette heure matinale. Je traverse l'autoroute sur un pont où je peux contempler le trafic impressionnant qui file vers Paris...  

Du vin raisin ?

Je passe le poste à gaz et voici la partie forestière. Mon œil est attiré par la présence de quelques pieds de vignes. Après quelques recherche, il s’avère que c'est une vigne "patrimoniale" dont la première taille date de mars 2014. Les pieds dateraient de 1930. Me voici sur le site de la pierre bleue et après quelques minutes je me retrouve avec la boite entre les mains. Quelques photos et me voici de retour sur un PR, c'est tout du moins ce qu'indiquent les signaux peints sur les arbres. Je manque de louper la seconde cache car le chemin est bourré d'ornières plus grasses que les autres et en voulant les éviter. Avant de sortir des bois je retrouve une vigne qui cette fois est bien plus fournie en grappes. Je m'approche mais pas pour en prélever mais juste les prendre en photo...

Petit point d'eau.

Je passe le lieu dit de la Butte Levée où semble se reposer les invités d'un mariage. Il faut dire que la voiture balai est toujours sur le site et sa décoration ne laisse aucun doute sur ce convoi "d'anges heureux". Le passage de la Motte et du centre équestre va par contre se faire dans le doute. Le chemin sur la carte semble passer entre les bâtiments ! Qui dit ferme ou centre équestre dit généralement "chiens" et là je ne suis pas très rassuré. Un petit panneau directionnel indique pourtant que vélos et randonneurs peuvent prendre cette direction, alors en avant... Effectivement le chemin passe bien entre les bâtiments mais pour une fois pas de chiens.

Le tunnel et l'autoroute...


Pour la dernière partie de la randonnée il me faut traverser l'autoroute mais cette fois c'est via un tunnel. Il me reste quelques centaines de mètres pour rejoindre le village où l'activité est un peu plus soutenue. Il faut dire qu'il est presque midi. 

Au final cette 80ième randonnée affichera un compteur de 10,6km et 40 m de dénivelé positif et négatif sous un beau soleil. Le compteur de GC sera crédité de +3 (soit 2433). 

Carte de la randonnée

dimanche 17 août 2014

74 Allonzier-la-Caille, La Mandallaz 6,5km

79ième randonnée (n'oubliez pas vous pouvez agrandir les photos en cliquant dessus) :


Cette fois direction la Haute Savoie pour traîner les grolles sur "La Mandallaz". Avant le départ de cette randonnée faites donc un tour à Sillingy pour aller observer le plus grand miroir de faille d'Europe avec prés de deux milles mètres carrés.

"C'est par où ?" Non test de macro photo...

Cette randonnée se déroule entièrement en sous bois. Départ au Nord de cette formation prés du réservoir du lieu dit "Mandallaz". Quelques places de stationnement sont disponibles devant ce petit édifice "technique". Pour ma part je suis accompagné de deux amies, et nous avons emporté le repas à tirer du sac. 

Macro fleur ?

On plonge dans les sous bois pour démarrer en douceur cette randonnée même si le terrain semble un peu gras. La boucle sera ponctuée naturellement de la recherche de quelques géocaches à déloger ce qui explique certaines bizarreries de la trace GPS (crée à la main). La rando est bonne enfant et les rires ne manquent pas surtout lorsqu'une de mes acolytes nous annonce un souci... La semelle d'une chaussure "de rando" vient de lâcher. Du coups elle invente quasiment la tong de randonnée. Imaginez la partie basse de la semelle littéralement arrachée sur l'arrière sur soixante quinze pour cent de la longueur... Nous ne sommes qu'au premier quart de la rando ! Après quelques minutes (certainement plus longues que le récit) à force de réflexion je trouve au fond de mon sac un cordon qui permet de fermer le petit sac du poncho. Sans attendre nous voici improvisés en cordonniers. Une réparation de fortune qui tiendra toute la rando.

Le point de départ.

Après ces deux premières heures de randonnée il est temps de se restaurer. deux troncs à terre feront office de banc. Même si l'estomac a demandé cette pause, nous sommes comme intrigués par des polypores hispides. Ces champignons secrètent un liquide qui semble perler comme la rosée du matin. Si vous ne connaissez pas la frénésie de prendre se phénomène en photo et bien ce n'est pas notre cas. Mitraillés de toute part, dans des poses pas forcément académiques, chacun essaye de tirer le meilleur son appareil.

Des larmes de champignons ?

On reprend notre itinéraire le ventre "plein" avec une arrivée dans une zone un peu plus pentue. La première des montées va d'ailleurs faire taire le trinôme... Après avoir pris un peu de hauteur la suite de la randonnée alternera entre montées et descentes. Quelques rochers nous rappellent qu'ici nous sommes dans les pré-alpes.

Une belle vue...

Avant de terminer la randonnée nous rencontrerons deux motards qui semblent vouloir tirer profit du relief avec leur engins bruyants aux échappements nauséabonds. De retour sur le parking on décide de profiter pleinement de l'instant présent. Après cette grosse demi journée, c'est un retour au calme. On reprend des forces, on se réhydrate et on profite de la vue. Une nouvelle séquence photo où je teste ma tablette en mode quasi "macro" Puis on immortalisera nos délires par des photos d'ombre chinoises. Toutes les bonnes choses ont une fin, il est temps de quitter le site de la Mandallaz où nous n'avons parcourus que le partie Nord. Qui sait la partie Sud sera peut-être pour une autre fois...

Ces randonneurs, même pas sérieux !

Au final cette 79ième randonnée affichera un compteur de 6,5km et 260 m de dénivelé positif et négatif sous un beau soleil.

Carte de la randonnée

lundi 11 août 2014

56 Penn Lann, Entre terre et mer 11,3km

78ième randonnée (n'oubliez pas vous pouvez agrandir les photos en cliquant dessus) :

Pour cette petite randonnée, on reste dans le Morbihan entre Billiers et Penn Lann entre terre et mer. Le départ se fera depuis le parking de la plage des Granges non loin du dolmen "le crapaud". La marrée est haute mais s’apprête à descendre. Je décide de débuter sur le PR du bord de mer. Après le passage à coté du dolmen du crapaud le sentier file pour se retrouver entre quelques grands arbres avec une vue sur l'estuaire de la Vilaine. 


Le dolmen "le crapaud" et la plage des Granges...

Pour rejoindre le lieu-dit Le Guernehué mieux vaut ne pas louper les signaux car ils tournent directement sous le pins. Le sentier n'est pas visible même si on aperçoit une grosse cabane "temporaire". Les panneaux indiquent "PR des vignes et des Mégalithes". La remontée vers Kervail n'offre aucune difficulté et on se retrouve vite non loin de ces nouveaux moulins à vent modernes qui ne savent pas faire de farine...


L'église surmontée d'une lanterne phare de Billiers.

Je file vers Billiers alors que la météo se dégrade un peu. Je passe devant l'église et j’espère trouver l'eau, mais en fait ce que j'ai pris pour le bord de mer n'est en fait actuellement composé que d'immenses champs dans lesquels on retrouve quelques vaches. Je descend la rivière de St Eloi qui se transforme en "Etier de Billiers" juste avant d'arriver vers le port. Le vent est très fort et je pense avoir droit à une sévère correction de la part du ciel ! Une pluie violente avec des gouttes aussi grosses que des gourdes de la colo (bon j’exagère un peu) s'abat sur moi et il faut moins de deux minutes pour être intégralement trempé. La pluie tombe avec une violence inouïe à plus de quarante cinq degrés. L'eau rentre de force dans la poche de mon coupe vent...


La menace et sont exécution...

Lorsque les nuages s'éloignent enfin, impossible d'emprunter le PR qui fait la liaison entre le GR34 et le GR39. Le sentier est fermé car la digue menace de s'effondrer. J'arrive à Penn Lann du coté du port de Billiers. Des pêcheurs s'équipent pour filer avec la marée qui emporte l'eau au large. Le rocher du Men Toul m'attire et pour cause car une petite géocache y est en place. Il me faudra attendre un peu au niveau de la grande passe pour pouvoir rejoindre celui-ci tout jouant les acrobates. Au retour d'ailleurs l'eau aura quasiment entièrement disparue de la passe.


Le rocher du Men Toul (coté droit)

Petit passage au phare puis retour sur le bord de mer pour rejoindre la plage des Barges qui avait donné lieu à une recherche de coquillages nocturne la veille avec ma fille et "Isabelle" notre hôte. Je monte jusqu'au cairn des Grays puis il ne reste que quelques centaines de mètres pour rejoindre la plage des Granges.

Le phare de Penn Lann...


Au final cette 78ième randonnée affichera un compteur de 11,3km et 60 m de dénivelé positif et négatif sous un soleil breton.

Carte de la randonnée

dimanche 10 août 2014

56 Limerzel, La vallée de Trévelo 5,5km

77ième randonnée (n'oubliez pas vous pouvez agrandir les photos en cliquant dessus) :

Pour cette petite randonnée, direction le Morbihan dans le petit village de Limerzel. Attention ici peu de réseau donc si vous devez utiliser des moyens modernes, mieux vaut pré charger les cartes. Il y a de nombreuses randonnées possibles, elles sont d'ailleurs indiquées non loin du parking prés de l'église sur un panneau d'information dédié. Le marquage est bien réalisé et les signaux bien visibles.

J'ai décidé de suivre le GR de pays de la vallée de Trévelo puis un PR pour retourner sur Limerzel. Le parking se situe tout à coté de l'église et dispose de nombreuses places. Pour retrouver le panneau d'information ressortez du parking en direction de l'église puis la contourner sur la droite vous tomberez sur le panneau d'information. Après quelques minutes je me lance sous un ciel gris et menaçant. Le début du sentier est assez sympathique, il descend en passant devant la statue "Notre Dame de la Salette".

Notre Dame de la Salette...

 Le sentier poursuit son tracé jusqu'au bord du lieu dit "Moque-Souris" où on arrive au bord du ruisseau de Trèvelo. Me voici donc au fond de cette petite vallée à serpenter entre les arbres. La météo semble se rappeler à mon bon souvenir. L'effet protecteur des arbres ne dure pas et si j'apercevais le rideau de pluie battre les champs maintenant il décide de m'initier au "prends ta dose". En quelques minutes je suis trempé. heureusement cela ne dure pas car il faut dire que le vent est particulièrement violent. Avant d'arriver au moulin de Trévelo la pluie cesse sa danse et le soleil pointe quelques rayons encore timides.

La cascade et le petit plan d'eau prés du moulin...

La pluie a faire grossir le ruisseau qui se jette durant quelques mètres dans une course folle formant ainsi une cascade bruyante. Le moulin très certainement devenu privé est au bord d'une belle retenue d'eau. Pris par le temps ce matin je décide d’arrêter de suivre le GRP et file sur un PR pour rattraper le hameau qui porte le même nom que le ruisseau.

le ciel se dégage !

Arrivé sur les hauteurs (71m d'altitude...) me voici au milieu de grands champs où quelques vaches semblent se demander ce que je viens faire ici. Le soleil est cette fois bien présent et passé Brangouret le chemin redescend et je décide de poursuivre par la Métairie de Bas. La messe vient tout juste de se terminer et il me faut remonter le flot des fidèles pour rejoindre le parking.

Le clocher de Limerzel...


Au final cette 77ième randonnée affichera un compteur de 5,5km et 70 m de dénivelé positif et négatif sous un soleil breton.

Carte de la randonnée

lundi 4 août 2014

84 Murs, Des combes et des cigales 18,6km

76ième randonnée (n'oubliez pas vous pouvez agrandir les photos en cliquant dessus) :


Acte 1 : Le déclenchement de l'affaire,

Comme bien souvent tout est parti du coups de tête ! Il est trois heures du matin est une insomnie se pointe, pas moyen de lutter. Une rasade d'eau fraîche et me voici sur internet à regarder les dernières publications sur les réseaux sociaux auxquels je suis abonné. Après quelques minutes je tombe sur une publication annonçant un programme des plus alléchants pour le randonneur partageur que je suis. Une invitation à randonner dans le Vaucluse dimanche prochain. Fichtre j'en ai l'eau à la bouche, et  cela ne va pas améliorer mon insomnie car dans ma tête les plans les plus fous se succèdent sans compter les options qui vont avec. Il faut se rendre à l'évidence, beaucoup de contraintes. Allez je me lance, qui ne risque rien n'a rien.



Acte 2 : La prise de contact,

Je lance une missive via la messagerie internet, on verra bien... Ce n'est pas tout mais nous ne sommes que jeudi matin (très tôt) et me reste encore deux jours de travail alors il sera judicieux de faire venir le marchand de sable... Six heures quarante cinq il est temps de se lever. Avant de retrouver un autre camarade pour un départ à pied vers le bureau, je décide de doubler la missive par un courriel afin d'assurer les arrières.  Il est temps de prendre la route. Après 12 km à pied l'arrivée au bureau est teintée de points positifs. Mes contraintes ne semblent pas un obstacle car je fini même par être invité pour partager cette randonnée ! Que la fin de semaine sera bien longue... Au fur et à mesure du temps les différents accords et points de détails sont validés et vendredi matin tout est calé. 


Acte 3 : L'excitation, le voyage,


On a beau avoir 46 ans, lorsque l'on a vraiment envie de faire ce qui vous passionne avec des gens que vous admirez on redevient un véritable gosse excité comme au second départ de son camp de jeune ! Nous sommes samedi matin cela fait deux heures que je tourne en rond tel un fauve en cage!  Le train n'est qu'à 11h23 et tout monde dort encore. Le sac est contrôlé une vingtième fois quand l'escalier se met à faire savoir que quelqu'un descend. Mon épouse me rejoint dans la cuisine et elle saura rapidement jauger de mon état du fait des nombreux allers retours entre le salon, la véranda et la cuisine. La suite de la journée sera une succession de trajets plus ou moins longs. Le premier consistant à rejoindre la gare des Aubrais et en ce jour de croisement sur les routes il faudra utiliser les chemins de travers pour y arriver sans encombre. A la gare j'en profite pour retirer les billets du retour car le train est arrivé renonce avec 5 minutes de retard. Je laisse ma fille et mon épouse sur le quai pour rejoindre la capitale. Arrivé à l'heure et profitant de l'accès latéral qui facilite le déversement du flot de voyageurs vers la gare de Lyon je suis rapidement sur le quai A pour embarquer dans le train suivant. Du moins c'est ce que je crois car après plus de cent mètres je trouve le TGV bien long et surtout : impossible d'accéder dans le train alors que je vois des voyageurs confortablement installés. Mince le quai A est de l'autre côté ! Hé bien court maintenant mon petit... Quelques secondes plus tard je suis assis à rire encore de cette course... Le train me déposera quelques heures plus tard à Lyon où les nuages gris sont partout autour,  les routes sont complètement détrempées ! C'est quoi cette météo ? Quelle angoisse...



Acte 4 : Mon hôte, 

Qui est mon hôte, celui que je n'ai pas encore nommé ? Il s'agit de David Genestal, un rando-partageur comme il se défini lui même ! Cela fait quelques années que je côtoie David de façon virtuelle, notamment entre la lecture des ces livres sur la traversée des Pyrénées mais encore plus au travers de la traversée de l'arc Alpin mais aussi via internet. J'avais eut l'occasion de le rencontrer au salon de la randonnée sur Paris en mars 2012. Une rencontre éclair où nous avions tout de même trouvé un peut de temps pour taper la discussion autour d'un verre. C'est chez David qui m'a invité en toute simplicité que je vais poser mes grolles le temps d'une randonnée.



J'ai le temps de faire au moins une petite géocache en arrivant car son emploi du temps l'empêche de venir me chercher avant 19h30. Direction le rocher de Pierrelatte pour y déloger la fameuse boîte. Quelques photos et hop je me prélasse car le temps est plutôt lourd à la limite du menaçant pour tenter une autre cache. Retour sur le point de rendez vous et quelques minutes plus tard un "Ho le touriste !" me sort de ma léthargie... Une poignée de main et nous voilà en route pour son appartement. Inutile de vous dire que la soirée sera fructueuse dans les deux sens. Le contrôle de la météo nous fera mettre les effets de pluie dans les sacs car cela se dégrade par rapport aux prévisions initiales mais nous ne somme pas en sucre ! On discute randonnée et géocaching car partageurs, on déverse sur l'autre nos connaissances. Le repas est terminé, celui de demain midi est prêt et il faut bien se reposer cette nuit car demain sera un autre jour. Comme la nuit va être bonne !

Acte 5 : Faut y aller les gars maintenant !

Jour J, nous y voilà et croyez moi pas question de reculer ! En plus en se levant à sept heures le ciel est avec nous ! Un immense ciel bleu nous invite à prendre le petit déjeuner sur le terrasse... On refait le point, les sacs sont fermés et en route pour  découvrir les combes du Vaucluse ! 
Une heure trente plus tard nous sommes pile poil à neuf heures trente au point de départ de la randonnée ! Non loin du château privé de Murs. Et ce même en oubliant le GPS "papier" où David avait inscrit l'itinéraire (cet homme est une boussole) ! Sacs sur le dos nous entamons cette rando pour rejoindre le bas de la combe de Vaumale. 

Départ du parking altitude environ 500M. Quelques visiteurs tentent de rejoindre le château de Murs qui est privé. Les parties les plus anciennes de se château date de 1004 et servait plus à cette époque de caserne fortifiée que de château. Mous empruntons le GR de Pays : Tours des Monts de Vaucluse pour passer les Calamels. On passe le lieu dit lorsque David me demande où est la première cache ? Pas très loin, enfin c'est ce que je pensais mais en faisant le point topo, nos discutions nous ont dévier de notre but... Ha ils sont beau les randonneurs du dimanche, 1,6 km et déjà plus sur le bon chemin. On rebrousse les cent mètres et nous voici arrivés à la première cache. Je signe le logbook sous les yeux de David qui en profite pour faire quelques photos.

Nous reprenons notre chemin, il descend tranquillement lorsqu'un cairn attire notre attention, on sait devoir tourner à gauche alors go... Mais alors que nous sommes en pleine discussion sur la Sologne, je me dit qu'une cache manque à l'appel et normalement elle devait être faite avant de tourner ! Bingo, troisième kilomètre et seconde erreur topo, le cairn a été trompeur. Demi tour, heureusement une fois de plus il nous faut rebrousser chemin sur moins de cent mètres... Allez on se concentre et après la cache nous continuons pour enfin trouver le chemin qui doit nous mener peu après le début de la combe de Vaumale. Avant d'y arriver une nouvelle inspection et nous délogeons une nouvelle boite.


Une géocache                        Le Luberon 

A début de ce quatrième kilomètre nous entrons dans la combe à une altitude de 340m. De suite l'air y est plus frais. Et c'est bien à l'ombre que nous allons remonter avec quelques passages un petit peu techniques. La rosée est encore bien présente et permet parfois de rafraîchir encore un peu plus les vêtements. Parfois le pantalon sera complètement trempé, mais la montée reste agréable et les boites s’en chaines même si deux vont nous faire tourner en bourrique.


La combe est parfois étroite...

Ha qu'il fut difficile à trouver cet arbre si caractéristique !!! Il est midi lorsque l'on arrive prés de ce piton qui s'élève vers le ciel. Je loggue et David s'amuse dans la faille pour prendre quelques photos d'un peu plus haut. A 13h nous sortons de cette combe aussi bien amusant que rafraichissante et après ces 6,3km on décide de faire la pause déjeuner ici à l'intersection avec un GR911 à 460m d'altitude. Je pose ma chemise humide pour un semi séchage et nous prenons le temps de déjeuner.




Certains passages sont "techniques"...

On reprends notre chemin, et comme jamais deux sans trois alors que je trouve la montée bien trop raide par rapport à ce qui devait se faire je fais un petit point topo. Mes doutes étaient fondés on est complètement à l'Ouest mon ami !!!! (dans les deux sens du terme). On redescend et cette fois on rattrape la bonne sente. Plus large la combe de la Roquette n'est pas technique au sens "rochers" et autres obstacles, mais c'est un véritable faux plat de 3,3 kilomètres. Heureusement l'ombre est là. Nous avons calés notre rythme et le binôme ne marquera aucune halte pour cette ascension. C'est sûr cela change du Loiret, mais pas question de lâcher. Ici pas de discussion on se concentre sur la respiration. Je tente bien parfois d'apercevoir le haut de cette montée mais rien n'y fait ! "Cela ne s’arrêtera donc jamais 'combe' de malheur...". La route est proche et finalement le point presque culminant de cette randonnée se montre enfin. Vive la pause et les fruits secs. J'avoue moi aussi je suis "sec" après cette montée, mais ce n'est pas le cas de ma chemise... J’ôte cette seconde peau pour l'essorer devant les yeux étonnés de David, on éclate de rire tous les deux surtout lorsqu'il me faut replacer cette peau froide...


Une vue impressionnante.


Excavation naturelle...

Depuis les ruines de la grande Blasque, jusqu'à la fontaine de la Bouisse nous allons en passant au travers d'autre combes profiter de la descente douce même si parfois quelques petites remontées se glisseront sur notre chemin. L'appel d'une belle piscine en contrebas nous ferra délirer sur des scénarios plus loufoques les uns que les autres où se mêlent coups de fusils et requins. Hé oui les deux remontées d'outre tombes combes laissent des traces... L'arrivée à la fontaine où de l'eau fraîche (elle au moins) s'écoule dans deux grands bassins où des poissons rouges et têtards se pavoisent, fera l'objet d'une halte bien méritée.

Les bouteilles d'eau sont remplies et mon crâne presque chauve sera réfrigéré sous la mitraille de mon compère. Allez dernières lignes droites plus que deux kilomètres avant de retrouver le château. Nous passerons tout de même avec l'impression de gêner dans un chemin qui nous conduit à traverser un gîte où se prélassent toute une famille dont certains enfants nous regardent comme si l'on venait d'un autre monde... Dernière montée aussi cette fichue route de bitume dont on voit le haut qui semble nous narguer "allez petits randonneurs...".

L'arrivée au château vers 16h20 pour une dernière cache, sera le point final de cette superbe randonnée. On retrouve la voiture pour laisser derrière nous ce endroit génial où les cigales nous aurons accompagnées toute la journée.


GR et PR, oui mais en bord de route...
David et la croix occitane.

Acte 6 : La fin,

Toutes les bonnes choses ont une fin, alors inutile de m'étendre sur le reste de mon trop court séjour dans cette région. Ce dont je suis sûr c'est d'avoir passé un excellent moment et en plus de ma famille qui supporte ces absences, je tiens à remercier David pour cette invitation et ce partage. 

ID2Rando et Carnets de Rando à Murs.

Au final cette 76ième randonnée affichera un compteur de 18,6km et 670 m de dénivelé positif et négatif sous un soleil radieux (si si Raphaele, c'est un orléanais, et non un parisien qui te le dit...).

Carte de la randonnée