Présentation du projet :

Alors "Grolles aux pieds, sac sur le dos et en avant compagnons..."

jeudi 21 juillet 2022

Le lac du Montagnon

Depuis la veille nous sommes installés à Gère-Bélesten (Pyrénées Atlantiques- 64) et ce jeudi c'était la première randonnée et pas des moindre, direction le lac du Montagnon.

Trois départs possible selon internet, Laruns, Goust et Aydius. C'est cette dernière qui sera choisie 8,4km aller retour et 960m de D+ pour 6h30 une rando sportive mais les deux autre sont plus longues et avec plus de dénivelé.

Le réveil à 6h50 sonne le début des activités. Le petit déjeuner est avalé, les sacs préparés, voiture chargée et à 7h30 c'est parti pour rejoindre le point de départ. Il faut dire qu'une barrière est annoncée fermée à compter de 9h00 alors pour éviter d'augmenter les chiffres on ne va pas prendre de risques.

On quitte Gère et à Bielle direction le col de Marie Blanque à 1035m à Escot direction Bedous puis Aydius dont la première surprise nous attends. Le village est interdit à la traversée (et pas temporairement). Demi tour pour rattraper la route des Salars. On passe la barrière redoutée à 8h45 et nous voilà sur une route sinueuse pour finalement être stoppés par une autre barrière ce qui finalement place le parking à presque 1km du point de départ.

9h15 on quitte le parking déjà bien rempli direction le lac du Montagnon perché à 2003 mètres d'altitude, nous sommes à 960 mètres.

Il faut rattraper le vrai point de départ à près d'un kilomètre via une piste en terre. On aperçoit un petit panneaux qui indique le lac et permet d'entrer en sous bois pour couper le virage qui est devant. Zou on se glisse au "frais". On rattrape la piste un peu plus haut et on arrive à l'ancien parking du point de départ de la rando, il est 9h45. On passe brièvement sur une chemin en herbe pour rapidement passer sur de la piste forestière défoncée avec un dénivelé certain... La grimpe s'effectue dans le sous bois avec un vent léger. Moi cela ne me saute pas trop aux yeux mais Laure remarque que la pente est forte. En une heure on avale la portion boisée, à partir de là les arbres seront isolés nous sommes à 1360 mètres.

La pente est moins raide mais ne veut pas dire plus facile. Le sentier chemine entre les buissons de myrtilles salvatrices. Une pause ombragée dans la lande du Barca s'impose et nous sommes rejoint par un randonneur qui nous partage son expérience de la vie. On reprend notre sentier pour arriver à les cabanes Cure det Cam où un troupeau de chevaux des montagnes avec quelques poulains qui se rafraîchissent à l'abreuvoir, il est 11h50 et nous sommes à 1600 mètres.

Une horde de scouts déboule de la montagne à grans coups de bonjour, bonjour monsieur, bonjour madame ! La montée ne s'arrête pas et avant d'arriver au col de la Taillandère une nouvelle pause sera nécessaire. J'en profite pour sortir le drone et visualiser l'approche. On reprend le sentier et on arrive au col à 13h00 à 1850 mètres. Coup d'œil à droite ! Je reconnais la face interdite, j'en avais presque oublié qu'il fallait encore avaler cette partie pour déboucher sur le lac... Mes yeux voient bien des randonneurs plus haut, mais mon esprit lui se dit qu'ils font demi-tour. Totalement faux ! Il faut monter et passer au pas de l'Escala dont l'ancien sentier est interdit suite aux chutes de pierres. D'ailleurs on entendra dans ce secteur plusieurs chutes de pierres.

Quand faut y aller... c'est parti, les cornes vissées pour une partie difficile avec en sus un passage dans un petit pierrier. La montée est raide et pour ma part après la partie caillouteuse je sens que mon corps réclame bien plus qu'une pause ! La montagne me rappelle à l'ordre et là plus question de jouer ! Je me connais suffisamment bien pour savoir ce que je dois faire. Mon expérience sur le GR10 remonte immédiatement ! Je demande de l'eau à Laure et je dois m'allonger, me coucher ! Juste dans la pente à côté du sentier je pose mon sac, et me m'allonge de tout mon long sur le sol frais. Laure vient de suite en protection au dessus me permettant de bénéficier d'une ombre supplémentaire. Les petits courant d'air apportent aussi une fraîcheur. Il me faudra bien trente minutes pour être à nouveau opérationnel. On terminera la montée qui reste assez prononcée pour atteindre les 2071 mètres qui permettent de déboucher sur le lac. 

14h45 on est au pied du lac. Je trempe mes pieds tandis le casse croûte se prépare. L'eau n'est pas très fraîche sur les bords mais au lieu à entendre les deux randonneurs cela semble bien meilleur. Arrive le temps de la sieste. Le puncho est posé en mur à l'aide des bâtons de marche et c'est parti. Une trentaine de minutes plus tard sieste terminée pour moi je prends mon drone il file faire quelques images. 

17h00 il est temps de rebrousser chemin. Le soleil continue de taper et il va falloir tout redescendre ! Dernières photos depuis le lac et c'est parti. Le slalom dans les cailloux est assez bien maîtrisé on se retrouve assez rapidement au col. Pour la suite ce sera assez long car nos cuisses nous font bien savoir que le Loiret est plat... la pause aux cabanes permettra de se recompleter en eau fraîche voir glacée ! On reprend la descente jusqu'à la partie forestière et passés les premiers arbres plus de vent cette fois. Heureusement l'ombre fait du bien mais la transpiration n'est plus évacuée du maillot. On arrivera à la voiture à 19h45.

Quelle journée ! Quelle randonnée.

Distance : 11km

Dénivelé : D+ 1080m selon le GPS

Une randonnée exigente mais avec un final qui vaut le détour, nous voici fatigués mais heureux de ce que nous aura apporté celle nouvelle sortie dans ces montagnes. Une émulation silencieuse mais bien présente aussi entre nous pour avoir tenus jusqu'au lac. Des moments très forts partagés à deux.












Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

ID2 Rando où la volonté de partager mes randonnées...

Attention, pour passer avec succès le filtrage le commentaire doit concerner le blog. Alors rester dans le ton ;)