Présentation du projet :

Alors "Grolles aux pieds, sac sur le dos et en avant compagnons..."

mardi 26 mars 2013

38 Alpe du Grand Serre Randonnées en raquettes, 30km

Un petit séjour d'oxygénation entre collègues sur la commune de "La Morte" alias l'Alpe du Grand Serre... On quitte la capitale en TGV le samedi matin pour arriver au final vers midi dans cette petite station hivernale. Nous prédécesseurs semblent avoir eut de la chance avec un beau ciel bleu durant tout le séjour, ce qui ne sera pas notre cas avec parfois une visibilité quasiment nulle.


Mon but lors de cette séance sera de parcourir l'ensemble des circuits de raquettes disponible.

Le repas commun des "montants" et "descendants" est composé d'une riche raclette. Départ de la première bordée, tandis que je file avec Valérie une collègue louer nos raquettes. A peine en main nous filons vers le circuit R2 que j'ai eut l'occasion de parcourir il y a un an.

R2 : Le Bois Faudant

Une petite randonnée qui va permettre de se mettre en jambe ! Même si elle est courte il ne faut pas négliger le dénivelé positif qui va se faire d'entrée de jeux. En effet après la clairière où les petits skieurs s'adonnent avec patience aux début de leur passion, l'entrée dans le domaine forestier annonce tout de suite la couleur. La montée se fait d'une traite pour se placer sur la pente des bois Faudant. Le balisage a été revu et la signalétique est bien visible. Arrivé à l'extrémité la descente est bien prononcée. Une rapide pause et on repart sur nos raquettes. Une nouvelle montée bien plus douce (mais bien plus longue) s'offre à nous. Une belle randonnée où l'on a pas eut besoin d'enlever nos chaussons des neiges. Ce sera tout pour aujourd'hui nous allons profiter de la soirée et passer une bonne nuit !

Annoncé : 2h00 au départ du col, facile (réalisée en 1h30)
Distance : 2,47km facile
Dénivelé positif : 277m
Dénivelé négatif : 276m
Point haut : 1480m
Point bas : 1336m



R3 : La boucle des Souillets

Seconde journée et randonnée du séjour. Cette fois c'est en solo que je file sur les traces de ce circuit. Ici la particularité c'est de faire attention aux pistes de ski de fond, "à chacun sa trace...". Une fois de plus le circuit est bien balisé. La bonne visibilité à mon niveau car les sommets sont cachés et les traces de rando-raquetteurs permettent lors de deux passages sensibles permettent de poursuivre sans réelle difficulté ce parcours aux montées douces... Un beau circuit qui permet de de faire le tour du mamelon le Souillet. Seule la travesée du lieu dit "Le Désert" doit se faire sans les raquettes. Une belle vue sur le Grand Serre à la clé avant de rentrer au chalet pour le déjeuner...

Annoncé : 3h00 au départ du parking, assez facile (réalisée en 2h00)
Distance : 4,92km
Dénivelé positif : 240m
Dénivelé négatif : 240m
Point haut : 14250m
Point bas : 1349m



R4 : Le circuit du Louvet

L’après midi vient le tour de la troisième randonnée du séjour. Toujours en solo avec une météo peu généreuse en visibilité je m'attaque à un circuit prometteur normalement avec un beau balcon sur le GR50 mais qui sera fermé au final par un brouillard épais. La petite cascade est rapidement atteinte, puis ce sera la montée vers le balcon en passant non loin de la via ferrata de la cascade et celle du grand Bec. J'arrive sur le point haut "Le Louvet", deux collègues sur la même piste file m'ont rejoint et poursuivent vers le pré des Dames. Je profite de la vue sur le cirque où se cache le lac du Prévourey sous un épais manteau blanc de prés de deux mètres. Direction le chemin Bonniot puis je retrouve la route "du Poursollet" fermée chaque hiver. Il faut dire que la barrière présente devant moi est à hauteur de neige... La descente est un peu rude en raquette mais elles sont indispensables...

Annoncé : 3h00 au départ du col, difficile (réalisée en 2h30).
Distance : 5,98km
Dénivelé positif : 446m
Dénivelé négatif : 446m
Point haut : 1635m
Point bas : 1355m




R5 : Les balcons de la Romanche

Une nouvelle journée commence et aujourd'hui des collègues qui déçus par la météo me demandent  s'ils peuvent se joindre à moi pour cette journée ! Alors "Sacs sur le dos, grolles, enfin plutôt raquettes aux pieds et en avant compagnons ..". Ce matin ce sera à nouveau le R3 histoire de mettre mes trois collègues en mode découverte et échauffement. Aucune visibilité si bien que sur le haut des Souillets il me faut utiliser la cartographie embarquée pour déterminer le bon itinéraire et retrouver après deux cent mètres le balisage ! On y voit pas à moins de cinquante mètres par moments. Tout le monde sera content de cette randonnée.

Cinquième randonnée du séjour et l'annonce d'une randonnée un peu plus difficile ne freine pas mes collègues dont un nouveau membre s'ajoute au groupe. Trente minutes après le déjeuner nous voici donc à cinq sur la route du Poursollet. Nous effectuons donc une montée qui nous met en température sur presque deux kilomètres avant d'arriver sur le site du départ de la randonnée. Cela tombe bien il nous faut mettre les raquettes, que nous ne quitterons plus avant le retour. On quitte la route et nous voici sur un chemin à flan de la montagne. Pour certains passages je demande à mes compagnons de randonnée d'espacer un peu les distances car l'absence d'arbre sur flan gauche cumulé à cette neige qui semble ne demander qu'à descendre encourage à la prudence. La pente douce va contraster avec la montée qu'il va falloir amorcer au bout du chemin ! Il faut reprendre cinquante mètres de dénivelé positif en mode limite escalade en plantant nos raquettes. Bref un bon moment de rigolade !

On retrouve la route puis il faut attaquer une seconde montée de prés de cent trente mètres pour arriver quasiment à une altitude de 1700m ! Pas de traces dans cette montée, je suis devant et il faut fournir l'effort ! La délivrance arrive et nous rattrapons le chemin Bégoud qui nous mènera aux Fontenettes à 1750m d'altitude. Le retour s'amorce et le passage au Pré des Dames va nous laisser de bon souvenirs. Alors que quelqu'un a lancé que le balisage étant impeccable, nous voici à faire la trace, enfin me voici à faire la trace... Une neige fraîche très épaisse où je m'enfonce de prés de trente centimètres avec les raquettes ! Après le mini découvert nous voici entre des résineux sans aucun balise. Le temps de vouloir faire le point topo et voici qu'un collègue décide de voir plus bas, et nous entraîne dans le sillage. Je stoppe la progression générale et je reprends un peu le rôle de guide à l'aide de ma cartographie auto-orientée. On file en zig-zag à travers les sapins, pas le temps de relancer la trace GPS car je sais qu'elle vient de s’arrêter (cf. la carte le beau trait droit !). On n'est pas mécontent de retrouver le chemin Bonniot, même si cette descente sous tension et dans cette poudreuse finira par nous laisser un très bon souvenir...

 Le reste de la descente se fera sans soucis par le retour sur le R4. En effet une patte d'oie permettant de rejoindre La Morte soit par le départ du R5 situé à moins de deux cent mètres, soit par le R4. Après avoir posé la question, le groupe décide unanimement : la cascade et le R4. Nous arriverons facilement à la cascade où l'on prendra quelques photos et hop direction le chalet pour un dîner bien mérité !

Annoncé : 4h00 au départ de la barrière de la route du Poursellet, difficile et longue (réalisée en 3h00).
Distance : 8,71km
Dénivelé positif : 601m
Dénivelé négatif : 901m
Point haut : 1751m
Point bas : 1345m



Mardi, dernier jour, Il reste quelques heures avant de rendre le matériel alors une mini randonnée sur la zone du R1 de la cascade permettra de remettre les jambes d'aplomb ! 
Au final un peu plus de 30km de randonnée en raquettes...



vendredi 22 mars 2013

91 Fontenay-le-Vicomte étangs et marais, 14km

Au départ il n'était pas prévu de faire cette randonnée, mais de suivre le GR11C de Ballancourt et Moulin-Galant. A l'arrivée à la gare RER de Ballancourt le prochain train ne passe que dans quarante cinq minutes je décide donc de changer une fois de plus mon parcours, il faut savoir s'adapter.

Je gare ma voiture sur le parking de la rue Lavoisier sous l'étang Fleuri et je décide de refaire un circuit déjà parcouru en 2011. Je débute la randonnée par le passage qui sépare l'étang Fleury de l'étang à Chat. Il y a du monde ce vendredi après midi. Il faut dire que le temps se prête aux loisirs extérieurs. Entre cannes à pêches et objectifs photos il y a de quoi faire ici tant la diversité animalière est présente.

Après l'étang Fleuri et le lieu dit "Les Célestins" vient le temps de traverser un espace naturel protégé depuis 1995, celui des marais de Misery. J'avais emprunté le chemin du nuit en sens inverse à l'époque, hé bien une chose est sûre c'est bien plus agréable de jour... Quelques observatoires sont disposés mais contrairement à l'étang Fleury ici les animaux se cachent ! La Maison du Marais n'est toujours pas remise en état. Un incendie très vraisemblablement d'origine criminelle quelques semaines avant son ouverture avec rongé la bâtisse le 24 décembre 2010, "Elle verra le jour dans un futur aussi proche que possible..." avait on annoncé à l'époque.

Il me faut maintenant rejoindre Echarcon. Ce village semble être posé sur une butte. Le circuit fait le tour du domaine où l'on trouve le château du même nom mais il faut monter doucement mais surement pour après un virage voir à travers la grille d'entrée l'imposant bâtiment. La descente doit se faire avec une attention particulière car le trottoir n'est pas large et les conducteurs semble dépourvus de cervelle !


J'arrive à l'entrée du parc de Villeroy, un petit écrin de verdure d'une centaine hectare avec de grandes allées boisées de séquoias géants . Le château dont il ne reste que les fondations datait du 17° siècle. On retrouve toutefois les caves et l'abreuvoir sur coté des bâtiments qui regroupent entre autre trois entités principales à savoir l’école municipale de musique agrée, une bibliothèque et un espace culturel.

La sortie du parc est agressive ! Le tumulte des voitures casse les oreilles. J’accélère un peu le pas pour retrouver un peu de calme à l'entrée de Fontenay-le-Vicomte. Le contournement se fera en passant par les marais paisibles du même nom. Un passage par l'observatoire de l'étang aux Pointes, mais là encore les animaux se cachent ! Bon il faut dire aussi que je ne suis pas patient et ce n'est pas après quelques secondes que les volatils vont se montrer.

Je laisse l'observatoire de l'étang aux Moines où je suis passé il y a quelques jours lors d'une séance de géocaching. Il me reste à sortir de cette partie boisée où il n'est pas rare de croiser un renard (ce sera le cas prés d'une semaine après cette randonnée lors d'une autre séance de géocaching) avant de retrouver les maisons en bordure de l'étang Fleury pour retrouver le parking et la voiture.

Au final une randonnée de 14km...



dimanche 17 mars 2013

45 Beaugency les accruaux 9,3km

Le week-end dernier pas de randonnée pure mais une sortie géocaching entre amis pour déloger 19 caches.  Ce matin je file au Sud Ouest d'Orléans. Je déloge quelques caches en rencontrant Furansunodenki un géocacheur et du coup nous faisons deux FTF (First To Find) sur des caches publiées la veille. Direction Beaugency une belle petite cité médiévale où une série de caches permet de se promener le long de la Loire.

Je laisse la voiture au parking du camping au Sud de la Loire. Je traverse ce superbe pont du XIVe siècle vers le bourg et je bifurque sur la droite le long de la Loire en empruntant le GR3. Je retrouve le champ qui l'été est recouvert par un labyrinthe de maïs. L’accueil de deux malinois m'invite à poursuivre mon chemin. Un peu plus loin je passe la base nautique et je poursuis sur le circuit des accruaux du nom de la plaine que l'on contourne.

Deux étangs sont l'itinéraire et le premier est entouré de pêcheurs, le second plus petit est rapidement contourné. De retour vers Beaugency je croise de nombreux randonneurs et sportifs. Arrivé à Beaugency je file faire un petit tour dans le bourg histoire de voir un peu plus près cette cité médiévale. Le centre mérite le détour mais de mon coté le départ ayant eut lieu tardivement il me faut penser à retrouver le chemin de la voiture.

Au final une randonnée de 10,3 km sous un ciel gris...



vendredi 1 mars 2013

41 Blois Château de Chambord Mer, 54km

Premier jour :

Déposé en gare de Chevilly vers 07h00 (2°) le voyage jusqu'à Blois se déroule sans soucis. Plus de monde dans le TER en direction de Tours mais il y règne une ambiance "somnolente" interrompue par le grincement les vélos sur leurs supports qui n'arrive pas à faire baisser mon niveau d'excitation !

Sortie de gare je repère la première balise du GR3 ce qui ne sera pas aisé un peu plus tard. J'arrive tout de même au château royal. Ce sera rapidement l'arrivée au pont Jacques Gabriel qui me permettra de basculer de l'autre côté de la Loire et de suivre le GR353. Je passe devant l'église St. Saturnin qui date du tout début du XVI et qui semble disposer d'un cloître remarquable. J'arrive sur la levée des Acacias et un panneau annonce à l'opposé : Chambord 22km! La levée est bordée de chaque côté par des jardins cultivés et débouche sur un lieu répondant à "Vladivostok". Vue l'état de certains jardins ceci entraîne cela (c'est quoi ces préjugés ?). Le moulin des ponts St. Michel marque la sortie de Blois.

A St. Gervais la Forêt, il faut fournir un petit effort pour monter et trouver l'entrée de la forêt domaniale de Russy. La route forestière légèrement bosselée sera parsemée de hurlement des tronçonneuses bien décidées à faire plier quelques arbres interrompant la douce mélodie de l'écoulement des minis cours d'eau qui serpentent dans les fossés. Une petite pause près de la maison forestière de l'Etoile où je suis accueilli par "Étoile" une femelle labrador qui semble partager volontiers son domaine aux passagers temporaires. Ancienne chienne "anti-drogue" ? Elle renifle mon sac puis dépitée elle s'en va voir les véhicules garés à proximité.

Bon elle ne s'appelle peut être pas Étoile (d'ailleurs ce n'est peut pas une chienne) mais bon pour une fois où l'on me l'aboie pas dessus, et puis c'est mon récit ! Après la pause je croise trois randonneurs avec leur berger allemand. Entendre le propriétaire insister sur le fait que le chien doit rester prêt de lui ne me rassure pas et me fait louper le tourne à gauche du GR!


Onzième kilomètre je sors de la forêt et retrouve la D929 et son trafic routier. Heureusement le GR contourne Cellettes ce qui permet d'avoir une belle vue sur le château de Beauregard dont on longe les murs du domaine. Petite rencontre avec "Yvette" (qui pour des raisons qui n'engagent que moi, désire garder l'anonymat) qui se rend au "bourg". Du coup non taillons la bavette sur les distances environnantes lorsqu'elle prend connaissance de ma destination.

Treizième kilomètre pile le moment de faire la pause déjeuner dans ce petit parc, toujours 2° ciel couvert et une petite brume sur l'horizon. La sortie du village se fera par le chemin de Charlemagne qui mène sur les bords du domaine du château de Conon. Le long du mur ou le long de l'allée qui mène à l'entrée du domaine de vieux chênes torturés par les siècles donnent une atmosphère digne de films d'angoisse. Le château quant à lui restera caché des vues par les arbres le séparant de la maison du gardien.

Entre l'Atelier et Clénord plus de balise suite a la mise en place récent de nouveaux panneaux de signalisation, il faut se fier à la carte pour retrouver le GR un peu plus haut. Nouvelle et dernière traversée de la forêt de Russy non sans jouer les acrobates pour franchir les derniers cent mètres inondés ou gorgés d'eau. Une petite brise se fait sentir et le ciel est bien descendu. D'ailleurs je sens bien les fines gouttelettes qui viennent frapper mon visage !

A partir de là le GR se fait plus rural, campagnard. Il s'invite et serpente entre les petits hameaux par des chemins encore bien gras. Un sentier de découverte permet de se familiariser avec les noms des différentes essences en présence dont j'ai déjà totalement oublié les noms... Je tombe dans le panneau a presque un kilomètre de l'arrivée ! La balise du GR est cachée, en fait le piquet est planté dans l'autre sens ! Demi-tour dans le chemin bien gras... Je file jusqu’à l’entrée de la forêt domaniale de Boulogne le point de départ de la journée de demain. Direction le gite pour y passer une bonne nuit récupératrice.


Deuxième jour :

Le petit déjeuner est avalé et je laisse mes hôtes après m’être acquitté de la taxe de location… Il est neuf heures lorsque que je rentre dans la forêt domaniale de Boulogne par l'allée de la duchesse de Châteauroux le ciel est gris toujours deux degrés mais pas de brume. Une petite géocache chargée de me faire découvrir l'étang de Saumery me fait faire un détour, il me faudra emprunter des "pistes" très humides et franchir de nombreux fossés et opérer quelques contournements pour finalement arriver sur le site. La cache sera rapidement trouvée j'y retire un gorille et y place un mammouth, une photo et hop direction le GR où je l'ai laissé.

Peu de réseau dans cette zone. La grande ligne droite de l'allée Jehan de Châtillon permet de d’approcher le mur d'enceinte du domaine de Chambord. Je reste toujours impressionné par les trente deux kilomètres de cette muraille, du temps et de l'énergie qu'il a fallut pour la monter et l'état général actuel. Je n'ose imaginer cela aujourd'hui !

Après quelques minutes je rentre dans le domaine par la porte de la Chaussée. Ici point n'est la peine de sortir des sentiers battus, les panneaux vous avertissent qu'un décret datant de 1974 interdit aux véhicules et piétons qu'ils sont tenus de rester sur les chemins. Heureusement que le GR ne passe pas par la route car les limitations n'ont pas l'air d'être scrupuleusement respectées. Les avertissements sur la présence de cervidés et sangliers ne semblent pas efficaces. Bon il faut bien être objectif, le cliché du cerf qui semble paître tranquillement  dans le parc devant le château ne doit pas se réaliser bien souvent. Ce qui ne doit pas être la même chose côté sangliers car les bords du GR biens retournés !

L'arrivée au château se fait par la route Charles X. Les cloches de l'église "Saint Louis" sonnent midi lorsque j'arrive devant le château ! Jeu de photo classiques puis direction le parcours pédagogique des rives du Cosson. J'avais déjà découvert ce chemin qui offre une très belle vue sur le château qui plus est bien différente des cloches habituels !


La pause déjeuner se fera dans un observatoire de la faune.  Lorsque je quitte l'observatoire après quelques minutes le calme est interrompu par l'arrivée bruyante de 4x4 blancs du domaine. Concert de klaxons avant d'entrer dans la réserve. Il ne faudrait pas que les cerfs décident de profiter de l'ouverture des portes cadenassées pour paître hors de la réserve, imaginez la vie de ces pauvres bêtes,  être prisent en photo par des hordes de paparazzis.

 Quitter le château certes mais encore ne faut il pas se tromper ! En effet je m'aperçois que je retourne vers le GR d'arrivée ! Allez demi-tour ! Cette fois sur le bon GR je longe la réserve le château dans le dos lorsqu'au l'intérieur de celle ci j'aperçois un cervidé qui se dérobe dans les sous bois. Je poursuis mon chemin par le sentier des Parquets Assegonds, un sentier de découverte dans la partie public du domaine.
Je laisse derrière moi une belle partie forestière composée de résineux bien verts ce qui tranche avec les arbres sans feuilles jusqu'alors, pour terminer sur une partie urbaine et fluviale. Tandis que je bats la campagne le vent me gifle la figure ! Je marche comme un robot sur une marque du GR placée au sol qui m'indique "prendre à gauche" heureusement que la petite neige de ces derniers jours n'est plus la sinon c'était tout droit ! Une petite barre de céréale et quelques gorgées plus loin je suis requinqué pour mon arrivée dans St. Dyé sur Loire.

Je retrouve la Loire et le GR655 de St. Jacques  après le passage derrière l'église et je découvre le minuscule pont au loin qu'il me faudra traverser pour rejoindre Mer. Ce n'est pas possible ils ont du détruire celui avant ! Hé bien non ! Aller courage mon gars...

Un ptit coup d'œil sur la montre ! Fichtre si je veux avoir une chance de prendre le train de 17h19 il va falloir faire parler le compteur... J'ai 6km à parcourir en moins d'une heure vingt. Si je n'augmente pas ma vitesse de marche c'est mission impossible. J'active le mode "grouilles-toi un peu" pour les deux lignes droites restantes mais pas des moindre. Il faut rattraper le pont qui rappelez vous semble minuscule puis une longue et interminable ligne droite sur une piste cyclable qui va me conduire à la gare. Finalement je vais arriver avec dix minutes d'avance sur l'heure de départ, je ne suis pas mécontent, éreinté mais content. Il sera 18h40 lorsque que rejoint Chevilly pour retrouver les miens.

Au final une randonnée de 54 km et 628 m de dénivelés positifs et 634 de dénivelé négatif...