Après quelques jours de pluie et avant de quitter les Pyrénées-Atlantiques il faut tenter de profiter de la maigre fenêtre météo pour prendre le petit train d'Artouste et aller voir là haut ce qu'il se passe...
Se lever, préparer le petit déjeuner et les sacs, et zou 40 minutes de route. Enfin il faut croiser une meute de vaches qui rentrent des montagnes...Puis direction les télécabines dans le nuage complet, on ne distingue même pas le sol. On arrive en avance mais il reste de la place on se cale après autorisation dans un "wagonnet" dont le confort rappelle que dans le petit train le plus haut d'Europe la rusticité est de rigueur. Aucune vue au delà de 50m, donc on devine parfois le vide.
A la gare d'arrivée tout le monde file au lac d'Artouste dont on ne distingue rien... Nous impossible de rester là, les billets sont d'ailleurs prévus pour être autonome sur la journée alors que beaucoup ici ne disposent que d'une heure vingt pour reprendre le train dans l'autre sens.
On file sur le sentier, objectif le lac de Carnau et les caches dont la plus ancienne du département, elle va nous demander quelques efforts dans la pente et bien nous mouiller les pieds...
Il ne faut pas se le cacher le nuage est bien présent et la montée parfois technique et souvent dans les cailloux. L'ambiance est spéciale. Juste avant l'arrivée au lac, le soleil nous offre enfin la vue, un peu comme un cadeau !
Le retour par le même sentier, nous offrira quelques belles vues notamment sur la vallée de Soussouéou... Ceux qui rentrent avec le petit train à ce moment là doivent être content d'avoir ces belles vues. Nous apercevons enfin le lac et le barrage d'Artouste avant de prendre une bonne pause goûter. Le retour par le petit train mythique se fera dans le froid, le nuage, le ballottement des wagonnets. La descente en télécabine sera plus chaleureuse mais toujours sans aucune vue...
Fiche de la randonnée issue des données du GPS :
